Ayons les bons réflexes pour économiser l'eau

Mis à jour le 23/05/2023
Hydrologie, une situation sous surveillance

La recharge hivernale des nappes a été lente en l’absence de pluviométrie significative à l’automne et au début de l’hiver, seul le mois de janvier 2023 a été excédentaire.

L’absence de pluies entre fin janvier et février n’a pas permis de stabiliser les débits et les nappes à la médiane.

Pour les soixante dernières années, le cumul pluviométrique mensuel sur les 6 stations de la Charente Maritime est en moyenne de 63 mm pour un mois de février et de 60 mm pour un mois de mars.

Le cumul sur l’ensemble du mois de février 2023 est largement déficitaire en revanche, celui du mois de mars est excédentaire :

La majorité des cours d’eau a largement réagi à la pluviométrie de mars. Tous les niveaux se situent dorénavant au-dessus de la moyenne.

Toutefois, à l’image de l’épisode pluviométrique de février, les niveaux ont amorcé une descente depuis quelques jours tout en restant au-dessus de la médiane (référence 2001/2022).

En cas de nouvelle période sans pluie, comme en février, les niveaux amorceront leur descente.

D’après les suivis des années antérieures, en Charente-Maritime, la recharge des nappes démarre en octobre et dure jusqu’en mars. Les historiques de mesures montrent que le remplissage des nappes pourrait encore potentiellement évoluer selon les pluies des prochaines semaines. Par exemple, l’année 2008 présentait un déficit de recharge en début d’année mais une recharge tardive avait été observée entre avril et mai.

A la mi-mars, la majorité des piézomètres restent inférieurs à la moyenne de plus de 5 % même si la pluviométrie enregistrée ces derniers jours montrent une tendance à la hausse pour certains indicateurs de la ressource souterraine, avec des niveaux qui se rapprochent de la normale.