Contribution des chasseurs et lieutenants de louveterie à la lutte contre la tuberculose bovine

Mis à jour le 04/11/2021

Depuis quelques années, plusieurs cheptels bovins ont fait l’objet d’abattage pour cause de tuberculose, maladie qui est transmissible à l’homme mais également à la faune sauvage jouant un rôle de réservoir et de transmetteurs à d’autres cheptels de ruminants.

C’est aussi une maladie à fort enjeux économique pour la filière de l’élevage bovin. A cet effet, une surveillance approfondie est en place dans l’ensemble des cheptels bovins depuis 2012 et au niveau de la faune sauvage depuis 2013. La persistance de la maladie, notamment en région Nouvelle Aquitaine, première région de France atteinte, entraîne des mesures de surveillance renforcées au niveau de la faune sauvage.

Les chasseurs, qui ont été formés au préalable, ont donc reçu des instructions et du matériel pour examiner et envoyer en analyses certains abats et organes de sangliers qu’ils tuent au cours de chasses, afin d’évaluer le niveau de présence sur le territoire de Charente-Maritime de la maladie et de mettre en place certaines mesures de gestion complémentaires. Rappelons que depuis 2013, 15 sangliers ont été trouvés positifs à la tuberculose dans le sud du département.

De même, les lieutenants de louveterie organisent et encadrent de manière rigoureuse le piégeage des blaireaux dans certaines zones. Ceux-ci peuvent également être contaminés par des bovins positifs à la tuberculose et devenir à leur tour contaminants pour d'autres bovins non suffisamment protégés des contacts des animaux de la faune sauvage. Rappelons que depuis 2013, 34 blaireaux ont été trouvés positifs à la tuberculose dans le sud du département.